Il faudra un jour examiner ce tout, qui ne peut être n’importe quoi, sauf pour n’importe qui, n'importe qui, que certains sont ; que certains sont si peu, ou pas du tout ; et que certains sont tout à la fois et ne sont pas, en tout, et en rien, en tout cela fondu, en dehors de toute confusion du tout et du rien…
Il faudra un jour savoir …et on saura…
En Histoire, comme en toute histoire de tout un chacun, on saura combien le point final est un début, le point-virgule une respiration, la virgule une aspiration refoulée, la parenthèse courte, capitale ; celle plus longue, un retour à l’aspiration défoulée ; et le retour à la ligne, un vrai faux-départ qui laisse présager un retour à la quadrature du cercle, celle qu’on a cru un jour résoudre, ou au moins pouvoir révéler dans toute sa crudité, toute sa cruauté répétée, sans cesse masquée à défaut de pouvoir ignorer son abîme, son abîme premier, sous forme de mirage, mirage passionnément contracté d’idéologies contrites et contrastées ; et ardemment et répétitivement gobées, par les mouches que nous sommes, les mouches que nous restons, pour un temps …
Il faudra un jour, dans une vie ou dans une autre, prendre le temps d’une virgule, ou mieux encore le temps d’une parenthèse, fut-elle plus ou moins longue, éphémère rouverte ou rallongée, pour s’abîmer dans le mirage d’un miroir de l’une ou de l’autre de ces vies, vécues sans le savoir, ou brisées sans vraiment le vouloir... pour pouvoir enfin redécouvrir l’éternelle renaissance de la vie, après chacune de nos morts, plus ou moins longues, plus ou moins écourtées…puisque chaque mort commence... le premier jour de chaque nouvelle vie.
Il faudra un jour, lointain, je crois savoir, ou un jour plus proche que je ne l’eus cru, découvrir ou découvrir à nouveau, qu’on n’a jamais cessé d’être floué et que ce paradis dont on nous fait rêver tout éveillé, n'existe que dans la vie et la mort entremêlées, flottant toujours inextricables, tour à tour sur un fleuve tumultueux et sur une rivière tranquille ; ces tous deux intarissables, charriant ce tout-deux inséparable, que sont le point de la virgule et la virgule de ce même point … point-virgule de la vie et sa respiration en virgule ; pour un retour à la vie, à travers le point, point qu’on a cru final et qui n’est qu’un nouvel autre début ; une espèce de défunte chrysalide d’un nouveau-né, éphémère papillon ; qui un jour, surement ou peut-être, redeviendra chrysalide éphémère, puis éphémère nouveau papillon, renaissant de la dépouille ou des décombres de son cocon moribond déserté ; déserté pour une autre vie éphémère, (?)...
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » a été la thèse du Grand Lavoisier.
Mon hypothèse, moi, toute petite chenille devant le faux grand vide de la forêt de la mort, supposée, des multiples cellules, synapses, gènes et ADN, tous morts noyés dans la mare profonde des idéologies morbides, est que, la vie se transforme et jamais elle ne tarit; elle ne se perd en rien ; et rien ne s’en perd, il n’y a ni rebut, ni enfer; la mort n’est qu’une des étapes du recyclage de la vie qui, par-delà tous les au-delà, ici ou ailleurs, se poursuit…
L’être quel que fut l’état du moment de sa nature au sein de cette Mère Nature, l’être donc, animal, végétal ou d’un quelconque autre état transitoire, par nature et définition provisoire, n’a nul besoin d’un quelconque autre purgatoire, le sien propre lui suffit ; il y purgera les faits et méfaits, qu’il a faits ou fait subir dans sa vie transitoire où il n’a fait que croiser d’autres êtres, transitoires dans d’autres éphémères vies…
Les apparents cimetières des différents morts officiels, ne sont, en fin de compte, que l’une des manifestations officielles de l’idéologie officielle de la mort ; les vrais océans de la vie éternellement recyclée se situent ailleurs, ils sont encore à rechercher...un jour on saura #où.
Mais dès à présent, je vous le #pré_dis.
Ces cimetières officiels ne sont en rien la porte d’aucuns, enfers ou purgatoires d’une quelconque idéologie…
Ils ne sont en rien celle d’aucun, quelconque infernal éden ...ou paradis.