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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 13:22

 

Si le peuple tunisien, ignare politique, par la faute conjuguée de nos deux premiers tyrans, a offert une 3ème tyrannie à Ghannouchi, ce n’est certainement pas à ce dernier de la refuser.

 

Il est admis que Charfi et Jazy, nos défunts démocrates, champions déclarés des droits de l’Homme ont du, certainement sous les menaces de mort de ZABA, rafistoler, chacun à son tour, quelques  articles de la Constitution déjà violée plusieurs fois, par notre super faux-démocrate Bourguiba dans les mêmes desseins de présidence tyrannique prolongée.

 

On pourrait à la limite, pardonner à nos deux défunts ministres, universitaires malades et vieillissants, craignant (tant pour leurs propres vies que pour l’intégrité physique des membres de leurs familles), les colères froides et criminelles du dernier président déchu,

 

Mais, comment accepter qu’un Moncef Marzouki et un Mustapha Ben Jaafar abdiquent et se renient, en  déviant franchement des lignes directrices des politiques arrêtées en commun avec les bases respectives de leurs deux partis.[1]

 

Ces deux partis définis républicains de centre et de gauche, démocrates par essence, anti-tyranniques par définition, présidés par deux hommes se définissant eux-mêmes comme des intellectuels indépendants réfractaires à toute tentative de récupération par le pouvoir  et qui en arrivent à cet état de compromission totale face à l’hégémonie idéologique des Nahdhaouis de l’Assemblée Constituante qui n’éprouvent même plus le besoin de cacher leur soif de pouvoir absolu et qui chargent explicitement ces deux ‘drôles de médecins-présidents’ de maquiller leurs desseins aux yeux d’une certaine élite 'intélo' qui ne demande qu’à se laisser rassurer par des  propos ronflants et contradictoires de leaders qui, non seulement acceptent, mais défendent un régime parlementaire avec des majorités taillées sur mesures pour conforter  une 3ème tyrannie qui n’éprouve aucun scrupule à affubler son essence de Califat par destination, du costume d’une pseudo-démocratie islamique dite ‘hadathiya, mais on ne peut plus ‘Salafiya’ dans les faits.

 

La mascarade jouée avec le concours (dis) gracieux de  MM et MBJ, serait franchement comique avec ces deux présidents réduits au statut de marionnettes, si elle n’était tragique pour notre ‘bon peuple généreux et ignare’ qui n’en finira pas de s’en mordre les doigts, longtemps entraîné qu’il le sera, bardé de chaînes,… vers le mirage d’un paradis déjà perdu !

 

Ce paradis démocratique mort-né dès avant son esquisse via le scénario des fameux spots publicitaires ‘Intikhabèt, Alèche Woukifèche’ où l’on nous détaille (encore aujourd’hui et  si bien), les valeurs d’une certaine démocratie au sein de laquelle tous les Tunisiens vivraient, (c'est-à-dire penseraient et agiraient) comme ils croiraient bon de le faire, sans être contraints dans leurs libertés multiples et variées, tout en s’efforçant de respecter les libertés multiples et variées de leurs concitoyens ; ces libertés qui devraient être garanties, et non pas menacées comme elles le sont déjà, par une constitution en voie de viol collégial par la majorité sous tutelle d’ ‘Ennahdha’ cette fausse Renaissance[2] qui VEUT avoir, vaille que vaille,… la peau de toutes nos libertés !

 

La petite histoire nous dira (bientôt) quel a été le vrai cachet des deux médecins-présidents pour leurs rôles de marionnettes, la grande Histoire ne le leur pardonnera pas…ou si peu !

 

Avec le temps va…avec le temps va,…tout s’en va (Georges Brassens) !

 

Malgré les convictions affichées ! Seules restent les ambitions cachées/ou cachetées !)  (Mézigue alias fidelfisher98).

 

Cet article a été publié le 26/11/2011, aujourd'hui 30/12/2014 beaucoup d'eau a coulé sous les ponts du pseudo_printemps tunisien sournoisement fomenté pour permettre aux islamistes de prendre possession de la Tunisie, pour la désosser de ses droits politiques, civiques et plus généralement humains et la noyer définitivement dans l'obscurantisme religieux conjugué criminellement au #terrorisme_dEtat_nazisionIslamiste.

Un vrai_printemps_quelque_peu_hivernal est en train de clore, les vendus pseudodémocrates cités ici et tous les autres obscurs comparses de l'islamisme tunisien ont été défaits par une société civile, essentielement féminine et de nouveaux partis agrégés à une forte coalition de l'oppostion.

De nouvelles élections, législatives, puis présidentielles viennent de se tenir et qui ont terrassés tous les hypocites marchands de religion et de mauvaise foi poltique.

Depuis quelques semaines déjà une nouvelle assemblée nationale siège à la place de l'assemblée constituante scélérate qui a été forcée de renoncer à imposer une constitution se référant essentiellement à la #sharia  et accepter de la revoir de fond en comble, sous  la pression irrésistible de la société civile insurgée contre la dictature des barbus et de leurs larbins.

Et demain, 31/12/2014 si tout va bien, un nouveau président prêtera serment de servir le pays et d'en respecter la nouvelle Constitution; entretemps le  président déchu, ce vil esclave des islamistes déguisés en faux démocrates, aura été délogé du Palais de la Présidence qu'il a largement confondu avec un hôtel 15 étoiles sous enseigne de Carthage_Plaisance où, pendant près de trois ans, il a dilapidé notre argent.

Et bis repetita :Avec le temps, avec le temps va, tout s'en va....

 

[1] A moins qu’il ne s’agisse, là encore du ‘salaire de la peur’,… revu et corrigé à la mode nahdhouie !

 

[2] Ennahdha est l’équivalent arabe de Renaissance ; et si renaissance il y a en l’occurrence, ce n’est malheureusement ni celle des arts, des lettres ou de la créativité, mas bel et bien … de la Tyrannie, sous toutes ses formes.

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